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A La Une Quelle école choisir après le bac ?

Quelle école choisir après le bac ?

Que faire après le Baccalauréat ? Quelle filière choisir ? Et quelle école choisir ? Le choix d’une spécialisation commence très tôt ou, tout au moins, dès le BFEM et la Seconde. C’est précisément à cette époque que l’on commence à mieux définir ses choix en fonction des dispositions ou de l’intérêt que l’on a pour telle ou telle discipline. Il est évident qu’en s’y prenant à temps, on minimise les risques des choix hasardeux, une fois la clé d’accès à l’enseignement supérieur obtenue. Il est essentiel pour les jeunes bacheliers, avant de choisir la bonne école, de répondre à la question existentielle, Qu’est ce que je veux faire dans la vie, et quel projet professionnel choisir ? Pour cerner son choix, le bachelier devra, en toute objectivité, définir ses prédispositions et ses capacités à suivre une spécialité avant même l’intérêt qu’il peut exprimer pour cette dernière. Il devra ensuite se pencher sur ses chances de trouver un emploi en choisissant telle ou telle filière. Du fait du manque d’orientation post-bac, le jeune bachelier doit rechercher lui même l’information, prendre contact avec les services d’orientation des grandes écoles et faire des recherches sur internet des différentes descriptions de métiers, des chiffres et des données sur les différents secteurs. C’est à l’étudiant d’être proactif et de chercher partout. Lire la presse, contacter les fédérations, les associations, rencontrer les responsables d’entreprises: tous les moyens sont bons.

C’est donc seulement une fois le projet professionnel esquissé que la question du choix de l’école peut se poser. Entre les publicités, forums, salons, foires, brochures et guides qui inondent le marché, ce qu’il faut, c’est surtout se pencher sur les détails qui font la différence.

Ressources pédagogiques, corps enseignant de haut niveau, qualité de vie, vie associative… autant de critères qui peuvent orienter le choix d’une école.

Qualité de l’enseignement

Pour une même filière, presque toutes les écoles annoncent à peu près les mêmes contenus. La différence réside dans la manière dont les cours sont dispensés. En tant qu’apprenants, les étudiants ne sont pas meilleurs juges, mais ils peuvent au moins savoir si un professeur est sérieux ou pas. Dès lors, les conseils d’un ancien élève ou d’un professionnel de l’enseignement s’avèrent précieux.

Suit, dans le même volet pédagogique, le taux d’encadrement en termes d’enseignants permanents. Plus il est élevé, mieux c’est. Les partenariats avec des écoles étrangères de qualité sont aussi un bon indicateur. S’ils ne sont pas de circonstance, ces accords contraignent un signataire à mettre à niveau ses programmes.

Le taux d’encadrement est aussi important. Un taux d’enseignants permanents est important dans une école. Pourquoi ? Tout simplement, parce que les enseignants suivent mieux les étudiants et contribuent à la construction de leur formation mais aussi de leur éducation. Le Ministère de l’éducation nationale impose un taux de 30 % d’enseignants permanents, ce qui reste insuffisant.

Il y a un autre critère important, celui de l’accréditation d’un organisme international car ce genre de démarche pousse les établissements de formation à se mettre constamment au niveau.

Cadre de vie

D’autres éléments de comparaison entrent en ligne de compte, en particulier la qualité de vie. En d’autres termes, l’infrastructure, les équipements, l’ambiance et les activités parascolaires qui jouent un rôle important dans la formation des étudiants.

D’où l’intérêt de ne pas se contenter des luxueuses plaquettes distribuées pendant les différents salons organisés pendant cette période de fin d’année scolaire. Il ne faut donc pas hésiter, quand l’école n’organise pas de journées portes ouvertes, à se rendre sur place pour jauger les capacités matérielles (qualité des locaux, équipement en ordinateurs et autres, disponibilité de la bibliothèque…) et, très important, s’assurer qu’elle s’implique sérieusement dans la recherche de stage de fin d’année dans des entreprises où l’encadrement est assuré. Le jeune bachelier postulant peut d’ailleurs demander à consulter les travaux des anciens étudiants de l’école qui l’intéresse, afin de s’assurer de la qualité des stages.

Autre indicateur, les cours de langue (français, arabe et anglais) devraient automatiquement faire partie du cursus. Il faut également penser à s’informer sur les possibilités d’immersion linguistique pendant les étés.

Coût des études

Bien évidemment, le coût rentre en considération. Dans les universités et les écoles publiques, les frais d’inscription sont assez bas. Par contre, les écoles privées nécessitent de leurs côté un investissement financier plus important, pouvant aller de 800 000 FCFA à 3 000 000 FCFA l’année, voire plus pour certaines filières nouvelles.

Il s’agit également de se renseigner sur les possibilités de bourses, de paiement échelonné ou d’emprunt. Enfin les transports et le loyer, en cas de formation éloignée du domicile des parents, peuvent peser sur le budget.

Débouchés

Enfin, les débouchés, l’insertion professionnelle des écoles, les possibilités de poursuite d’études avec d’autres établissements partenaires, l’efficacité du réseau des anciens élèves…sont autant de critères à prendre en compte dans le choix d’une école.

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