Orientation : bachelor, grande école, université… Nos conseils
Lycéens, étudiants en prépa ou en licence, vous êtes confrontés à ce terrible casse-tête : l’orientation. L’abondance et la diversité des offres de formation ne sont pas pour vous faciliter la tâche. Voici quelques éléments pour vous y retrouver, tout en sachant que dénicher sa future formation exige un long temps de réflexion et beaucoup de documentation !
Écoles : grandeur et prestige
Les grandes écoles de commerce proposent généralement un diplôme de niveau bac+5. Accessibles post-bac ou après une prépa, elles offrent généralement une bonne garantie de trouver un emploi à l’obtention du diplôme. Encore faut-il bien choisir son établissement, sa filière mais aussi sa spécialisation… Car il existe plusieurs dizaines d’écoles de commerce ici et des milliers d’autres dans le monde, de niveau extrêmement divers et affichant des tarifs variables. Dans le cas d’une école de commerce, il ne suffit pas de s’attarder sur les palmarès. Mieux vaut se pencher sur l’insertion professionnelle des diplômés, la dimension internationale ou encore les possibilités de stages. Passer plusieurs années sur un campus exige de se renseigner à fond. Il faut notamment veiller à ce que le contexte (environnement, professeurs, étudiants…) vous corresponde. Comment ? Tout simplement en se déplaçant lors des journées portes ouvertes accessibles aussi bien aux jeunes bacheliers qu’aux étudiants déjà diplômés du supérieur.
Pour une école d’ingénieurs, le processus de réflexion est pratiquement identique. Les meilleures délivrent un diplôme reconnu par l’Etat qui vous permet d’obtenir le titre, indispensable sur le marché du travail. Autres éléments à prendre en compte : la reconnaissance de l’école, les spécialités proposées en 4e et 5e année, et, bien évidemment, les salaires moyens des étudiants à la sortie… Dans une école d’ingénieurs en informatique et technologies du numérique, les formations reposent sur trois piliers : « une pédagogie par projets, pour doter les futurs ingénieurs de véritables savoir-faire, une forte dimension internationale et une culture de l’entrepreneuriat », note son directeur. Là encore, les écoles d’ingénieurs sont accessibles sur concours, à tous les niveaux.
Etant donné le grand nombre d’écoles, il est impératif de se renseigner auprès de chaque établissement ou de professionnels. Une visite sur place semble aussi indispensable.
L’accès à une grande école, qu’elle soit de commerce ou d’ingénieurs, peut également avoir lieu dans le cadre de l’admission parallèle. Tous les établissements offrent ainsi l’opportunité de réintégrer le cursus grande école après un parcours dans le supérieur. Certains s’accordent même à dire qu’il est plus aisé de passer par les admissions parallèles que de tenter d’entrer après le bac ou après une prépa. Soyez donc stratégique : si vous avez envie de prendre votre temps et accessoirement économiser une à deux années de scolarité, ce type de recrutement offre une alternative parfaitement viable.
Universités : excellence et professionnalisation
Si l’université accueille tout le monde en L1, sans aucune sélection, la suite du parcours est quant à elle sélective, exige un travail intense et conduit à des filières pointues. De plus en plus valorisées par les entreprises grâce à la réforme LMD, les universités intègrent aujourd’hui davantage l’exigence de professionnalisation. « Le but est d’offrir aux étudiants des formations complètes et adaptées qui vont les préparer concrètement au monde du travail ». Comment ? En multipliant les rapports entreprises/universités (création de partenariats, intervention de professionnels…), en proposant des outils pédagogiques ciblés (séminaires) et un suivi plus personnalisé (tutorats, conférences…).
Pour les bacheliers, l’inscription à l’université se fait directement. Pour ceux qui souhaitent poursuivre après une licence ou un autre diplôme dans le master de leur choix, il leur faudra passer par des processus de sélection.
Bachelor : vite et bien
Avec les formations en 3 ans de type Bachelor, vous faites le pari d’études courtes et d’une insertion professionnelle rapide. Ce niveau s’est progressivement imposé dans l’enseignement supérieur ces dix dernières années, notamment avec l’apparition des écoles de management labellisées. Accessible après le bac, le Bachelor est une formation généraliste (commerce international, management, vente, ressources humaines…) comportant toujours une dimension internationale et une troisième année de spécialisation (pouvant être réalisée en apprentissage). Des cours en anglais et un semestre obligatoire d’études à l’étranger. « Aujourd’hui, il est nécessaire d’aller au-delà des techniques de management, de finance ou de marketing, et donc permettre aux jeunes d’acquérir un comportement adapté au mouvement d’internationalisation des entreprises ». Pour sélectionner le bon Bachelor, regardez du côté des certifications des écoles et de leurs réseaux de partenaires (universités étrangères, entreprises…). Les Bachelors sont également ouverts en admission parallèle après un bac+2.
Une fois le diplôme en poche, les meilleurs d’entre eux permettent une poursuite d’études à l’université en M1 ou dans les grandes écoles de commerce.
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