L’École Supérieure Africaine d’Études Islamiques – ESAEI – est un établissement privé d’enseignement supérieur autorisé par l’État du Sénégal avec l’agrément provisoire N°0093/AG/MESUCUR/DES/DFS du 14 octobre 2009. Située à Pikine Ex Roseraie, face à la cité Lobatt FALL, LOT N 05, Dakar, Sénégal, l’ESAEI a été fondée par le Docteur Mouhammad Ahmad LO, avec le soutien de l’association Dar Al Istiqama.

Historique de l’ESAEI

L’ESAEI a démarré avec 30 étudiants pris en charge gratuitement. Cependant, des contraintes économiques ont imposé un forfait symbolique pour permettre à l’école de poursuivre sa mission. L’ESAEI comble le manque d’une structure moderne de formation d’oulémas compétents, capables d’assurer la mission islamique auprès des musulmans du Sénégal, des pays limitrophes, et de toute personne intéressée par les sciences arabo-islamiques.

Un Enseignement Adapté aux Standards Internationaux

Le Sénégal possède un riche passé en matière d’apprentissage de la langue arabe et des disciplines religieuses. Cependant, la colonisation française a freiné la propagation des enseignements arabo-islamiques, entraînant une régression dans ce domaine. L’ESAEI vise à redonner à l’enseignement supérieur arabo-islamique sénégalais son lustre d’antan, tout en l’adaptant aux standards internationaux.

Évolution de l’École et Modernisation de l’Enseignement

Au fil des années, l’ESAEI a permis à ses étudiants d’acquérir une connaissance approfondie de l’arabe, de la religion musulmane, et des sciences liées à la civilisation arabo-islamique. Initialement installée aux Parcelles Assainies de Dakar, l’école a déménagé à Pikine Ex Roseraie. Avec l’adoption du système LMD, l’ESAEI a réformé ses programmes pour offrir une formation centrée sur les apprentissages, en faisant de ses étudiants les acteurs principaux de leur formation.

Promotion des Compétences Linguistiques et Informatiques

Pour aligner l’enseignement supérieur arabo-islamique sénégalais aux standards internationaux, l’ESAEI met l’accent sur la maîtrise des langues vivantes, telles que le français et l’anglais, et sur la promotion de l’informatique auprès de ses étudiants. Cette approche permet aux diplômés d’être compétitifs sur le marché de l’emploi, quel que soit leur domaine de spécialisation.