La rentrée scolaire est souvent synonyme de stress pour de nombreux enfants et adolescents. Entre le changement de routine, la pression des performances scolaires et la peur de l’inconnu, il est courant que certains jeunes se sentent submergés. Pour les parents, il est essentiel de repérer les signes de stress chez leurs enfants et de les accompagner afin de rendre cette transition plus sereine. Voici quelques conseils pratiques pour mieux gérer cette période et soutenir vos enfants.

1. Identifier les signes de stress

Le stress se manifeste de différentes façons chez les enfants et les adolescents. Chez les plus jeunes, il peut se traduire par des maux de ventre, des cauchemars, une irritabilité accrue ou même un refus d’aller à l’école. Les adolescents, quant à eux, peuvent se montrer plus renfermés, anxieux ou démotivés. Il est donc important pour les parents d’être attentifs à ces signes et de prendre en compte les changements dans le comportement de leurs enfants.

2. Établir une routine stable avant la rentrée

Le retour à une routine bien structurée avant le début de l’année scolaire peut grandement réduire le stress. Quelques jours avant la rentrée, essayez de rétablir des horaires réguliers pour le coucher et les repas. Cela permet à l’enfant de retrouver un rythme et de se préparer mentalement à la nouvelle année scolaire. Une bonne hygiène de vie, incluant un sommeil adéquat et une alimentation équilibrée, est également primordiale pour diminuer l’anxiété.

3. Encourager l’expression des émotions

Il est crucial de permettre à votre enfant ou adolescent de parler de ses craintes. Discutez avec lui de ses inquiétudes à propos de la rentrée, telles que la peur de rencontrer de nouveaux camarades, la difficulté des cours ou l’appréhension liée aux enseignants. L’écoute active, sans jugement, est la clé pour apaiser son stress. Posez-lui des questions ouvertes pour l’aider à verbaliser ses sentiments.

4. Fournir des outils pour gérer l’anxiété

Les techniques de relaxation et de respiration peuvent s’avérer très utiles pour réduire le stress. Apprenez à votre enfant des exercices simples de respiration profonde qu’il pourra utiliser en cas de nervosité. Vous pouvez aussi encourager des activités physiques comme le sport ou la marche en plein air pour l’aider à relâcher la pression. Les arts et les loisirs créatifs sont également de bons exutoires pour canaliser l’anxiété.

5. Préparer ensemble le matériel et l’espace de travail

Impliquer votre enfant dans la préparation de la rentrée, que ce soit pour acheter ses fournitures scolaires ou organiser son bureau à la maison, peut l’aider à se sentir plus en contrôle. En ayant un espace de travail bien aménagé et adapté, il se sentira plus motivé et confiant pour démarrer l’année scolaire. Cela lui permet aussi de se projeter dans la routine quotidienne de l’école.

6. Diminuer la pression liée aux résultats

Le début d’une nouvelle année scolaire peut entraîner une pression liée aux résultats académiques, surtout chez les adolescents. Rassurez votre enfant en lui expliquant que l’important est de faire de son mieux, plutôt que de se focaliser uniquement sur les notes. Évitez de mettre trop de pression sur la performance scolaire et rappelez-lui qu’il est normal de faire face à des défis ou des difficultés en début d’année.

7. Encourager les interactions sociales

Pour les enfants et adolescents, la rentrée implique souvent de nouvelles interactions sociales. Si possible, organisez des rencontres avec leurs amis avant la rentrée pour les aider à se réintégrer dans un cercle social. Si votre enfant change d’école, l’encourager à participer à des activités extra-scolaires peut l’aider à se faire de nouveaux amis et à réduire l’angoisse liée à l’inconnu.

8. Soutenir sans surprotéger

Il est essentiel de trouver un équilibre entre soutien et autonomie. Encouragez votre enfant à affronter ses peurs de manière positive, tout en étant à ses côtés. Trop de protection risque d’alimenter le stress, tandis qu’un soutien juste permet à l’enfant ou à l’adolescent de développer sa confiance en lui et ses compétences pour faire face à l’anxiété.