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Actualités 100 000 étudiants étrangers en 2012: Le Canada bat son record

100 000 étudiants étrangers en 2012: Le Canada bat son record

«Pour la première fois de son histoire, le Canada a accueilli l’année dernière plus de 100.000 étudiants étrangers», a annoncé Jason Kenney, ministre canadien de la Citoyenneté et de l’Immigration, dans un communiqué mardi. Une augmentation de 60 % depuis 2004 qui réjouit ce membre du gouvernement du Stephen Harper: «la croissance soutenue du nombre d’étudiants étrangers qui choisissent de venir étudier ici confirme que le Canada demeure une destination de choix».

La nation la plus représentée est la Chine ,plus de 25.000 de ses ressortissants déménageant chaque année au Canada pour leurs études. Une véritable explosion par rapport à 2004, où ils étaient moins de 8000 (+235 %). La destination semble d’ailleurs particulièrement attirante aux yeux des jeunes issus de pays d’Afrique surtout francophone ( Maroc, Sénégal, Cameroun, etc.), le Canada enregistrant également une forte croissance (+530 %) du nombre d’étudiants indiens présents sur son territoire.

Les étudiants étrangers rapporteraient «plus de huit milliards» par an

Une situation qui ne gêne pas Jason Kenney. Contrairement au Royaume-Uni, par exemple, qui semble vouloir réduire son immigration étudiante ,le pays nord-américain mise sur l’ouverture internationale pour attirer chez lui des jeunes talentueux. Les étudiants étrangers formés au Canada «sont bien préparés à y immigrer, parce qu’ils ont obtenu des titres de compétences canadiens, qu’ils maîtrisent au moins une des deux langues officielles (l’anglais ou le français) et qu’ils possèdent souvent une expérience de travail canadienne», précise le ministère de l’Immigration.

Sans parler de l’avantage financier que tire le pays de ces nombreux jeunes. Citant un rapport de 2011, le ministère estime qu’ils injectent «plus de huit milliards de dollars par année dans l’économie canadienne». Pour ces raisons, la réforme en cours de la législation en vigueur au sujet des étudiants étrangers, connue sous le nom de «permis d’études», ne vise pas tant à réduire le nombre d’étudiants que d’éviter les abus. Aujourd’hui, les étrangers présentent leur demande à n’importe quel établissement d’enseignement supérieur, mais ne sont pas obligés de poursuivre leurs études une fois sur le territoire.

La nouvelle formule permettrait «aux étudiants étrangers qui fréquentent des institutions désignées d’obtenir plus facilement un permis de travail» et d’autoriser «certains détenteurs de permis d’études à travailler à temps partiel hors campus». Les changements proposés auraient «pour effet de mieux protéger les étudiants étrangers», selon le ministère, «puisque les provinces et les territoires détermineraient quels établissements d’enseignement seraient aptes à les recevoir, et puisqu’elle éliminerait le recours abusif au permis d’études en s’assurant que les participants sont des étudiants authentiques». Reste à savoir si ces mesures auront un effet bénéfique pour l’attractivité du Canada, souvent cité comme une des destinations favorites des jeunes africains.

Voir le dossier Etudier au Canada de Sencampus en cliquant sur ce lien

Canada: Bourses d’études pour étudiants internationaux

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