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Actualités Le Stress étudiant: C’est grave docteur ?

Le Stress étudiant: C’est grave docteur ?

Pour réussir ses études, il est essentiel d’avoir pour alliés: motivation, énergie et une santé mentale de fer. Malheureusement, cette dernière fait parfois défaut auprès des étudiants. Les problèmes psychologiques ont désormais franchi le pas de la porte de l’université. Aperçu.

Si le burn-out est connu pour être répandu dans la population active, il touche aujourd’hui aussi les jeunes en formation. Ces derniers sont, en effet, de plus en plus sujets au stress et à l’anxiété. Viennent s’y ajouter la déprime et le sentiment d’impuissance. Les chiffres sont alarmants.

Diagnostic multiple

Les études et les perspectives sombres sont souvent la cause de ces états de mal-être. Elles demandent une grande implication et la pression est grande. Les jeunes en formation n’arrivent pas toujours à y faire face. Lorsqu’en plus, l’étudiant doit joindre les deux bouts ou s’habituer à son indépendance nouvelle, cela devient trop difficile. Certaines fois, ce sont les complications relationnelles qui les affaiblissent: problèmes familiaux, relations amoureuses… La pression de la famille peut aussi être en cause. Certains étudiants ont simplement l’impression que l’échec est impossible, qu’ils n’en ont pas le droit, notamment lorsque leurs parents font des sacrifices pour financer leur formation. Dans certaines facultés, on doit encore subir concurrence et compétition… Un cocktail explosif pour l’étudiant non habitué.

Individus à risque

Les personnes touchées sont surtout les derniers arrivants.

L’enseignement supérieur est un nouveau monde dans lequel l’adaptation n’est pas évidente. Les exigences sont différentes. L’anonymat y est bien plus grand. Les examens plus espacés dans le temps. S’ensuit alors la peur de l’échec car, dans ce nouveau modèle, le jeune est moins souvent évalué. De ce fait, il parvient difficilement à situer son niveau de compétences par rapport aux exigences de ses professeurs.

Normal ou pas?

Comment reconnaître la limite entre l’adrénaline et le mauvais stress? Comment être sûr que l’on souffre véritablement d’un trouble? Il faut être à l’écoute de son corps, observer son sommeil, son alimentation et sa motivation.

Parfois, des troubles de l’endormissement et des problèmes de concentration pointent le bout de leur nez. Le sentiment d’impuissance constitue aussi un signal d’alarme. Si les symptômes perdurent, il ne faut pas attendre qu’ils se dégradent.

Ne pas banaliser

Il faut donc réagir pendant qu’il est encore temps. Des solutions existent. Les problèmes psychologiques peuvent être soignés ou au moins stabilisés lorsqu’un suivi est réalisé. Il ne faut pas rester dans la souffrance ou penser qu’on doit absolument s’en sortir seul face à ce type de difficultés.

Mode pause

Si l’individu souffre d’un stress ponctuel et sans gravité, faire du sport peut aider. Se détendre entre les révisions est aussi essentiel. Agencer des pauses apparaît donc comme inévitable. On peut, par exemple, travailler le matin, prendre deux heures à midi pour voir un ami ou pratiquer une activité qui relaxe et se remettre à étudier par la suite. Se laisser un jour de libre dans la semaine, durant lequel on ne touche pas à un seul polycop’, peut s’avérer, également, bénéfique. Ce n’est certes pas une solution en période d’examens mais le reste de l’année, oui. Il est essentiel de ne pas « trop » en faire, au risque de ne plus réussir à suivre.

Pour prévenir le surmenage estudiantin, il faut apprendre à gérer son temps afin de mieux pouvoir faire face au stress. Afin d’y parvenir, il faudrait aussi être capable de mettre un mot sur ses émotions et les communiquer afin de pouvoir s’en libérer.

Restez attentifs!

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